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4 conseils de naturopathe pour plus de vitalité

par | 23 Mai 2020

4 conseils de naturopathe pour plus de vitalité

Mai 23, 2020Naturopathie

Si vous avez lu l’article sur l’alimentation spécifique, vous êtes à l’aise avec le concept d’alimentation vivante et crue. Pour les retardataires, j’explique que l’alimentation physiologique de l’Homme (d’après la naturopathie) est principalement du cru, du végétal et du moins transformé possible. (Pour accéder à l’article, cliquez ici).
Cela fait quelques années que je pratique la naturopathie au quotidien à plus ou moins grande intensité et l’alimentation est souvent une source de préoccupation car même en ayant la théorie, mettre en pratique tout les jours est compliqué. Dans les pays froids ce n’est pas facile de tenir cette alimentation toute l’année alors il faut trouver quelques astuces pour que nos digestions se fassent le mieux possible malgré l’ajout de cuit ou d’alimentation moins physiologique.
Au delà de l’alimentation crue, il y a plein de choses simples que l’on peut faire pour rendre notre quotidien plus sain, et en faire bénéficier toute la famille.

 

  • Faire attention aux anti-nutriments:

    Tout le monde a déjà entendu parler des nutriments, mais le terme d’anti-nutriments n’apparait pas souvent et je trouve que c’est une notion importante quand on parle d’alimentation santé.
    Au fond c’est assez logique, le but de chaque être vivant est de rester en vie et de perpétuer son espèce. Pour cela chaque espèce végétale et animale a des mécanismes chimiques de défense. Pour les plantes ce « poison » est souvent présent dans les graines et réduit l’absorption des nutriments au niveau de notre système digestif.

    Aujourd’hui je ne vais parler que de deux anti-nutriments, les autres feront l’objet d’un prochain article.
    Le Phytate est très présent dans les graines, les céréales et les légumineuses. Il réduit l’absorption des minéraux comme le zinc, le magnésium, le fer et le calcium.
    Les Lectines  sont présentes dans les légumineuses les céréales, le quinoa et le sarrasin. Elles ne peuvent pas être décomposées par nos enzymes digestives, ainsi elles endommagent la muqueuse intestinale et  créent au long terme hyperperméabilité intestinale, maladies auto immunes et inflammation chronique.

    Les anti-nutriments sont souvent présents dans l’enveloppe du grain et sont solubles dans l’eau. Pour y remédier il suffit de faire tremper les graines avant de les cuire ou de les consommer. Faire tremper les amandes le soir pour les manger le lendemain par exemple. Idem avec les céréales que vous devrez rincer puis cuire normalement avant de les consommer.

    Vous pouvez aussi faire pré germer les graines ou  les faire fermenter, comme la fermentation du levain qui rendra le pain plus digeste par exemple.

  • Consommer des aliments lacto-fermentés:

    La lacto-fermentation permet une meilleure biodisponibilité des minéraux par l’organisme et donc une meilleure assimilation. Elle est une super source de probiotiques (les bonnes bactéries de notre intestin) qui participent à une bonne digestion et à notre santé intestinale.
    Le kéfir et le kombucha (photo) sont le top concernant les boissons fermentées et une fois la souche acquise, vous pouvez les faire chez vous.  
    Vous pouvez trouver des légumes lacto-fermentés en magasin bio sous forme de bocaux. S’ils sont pasteurisés ça ne sert à rien car les bactéries seront mortes, faites donc attention aux étiquettes.
    Le mieux est encore de les faire. C’est assez simple et vous aurez une plus grande diversité de légumes, puis c’est anti-gaspi!

  • Lavez et ébouillantez les bocaux, les couvercles et les joints. Laissez-les sécher sans les essuyer. Pendant ce temps épluchez si besoin les légumes, coupez les puis disposez les dans vos bocaux.
  • Mettez 30 g de sel dans un litre d’eau de source. Quand il est bien dissous, remplissez vos bocaux de cette préparation jusqu’à environ 2 cm du bord. Fermez le bocal hermétiquement et laissez-le au moins 7 jours à température ambiante (entre 19-24°)
  • Une fois que la fermentation est stabilisée et qu’il y a un léger dépôt blanc au fond vous pouvez mettre les bocaux dans un endroit frais entre 12 et 15 degrés (le mieux étant une cave ou un cellier sinon dans votre frigo). Plus qu’à attendre 2 semaines et c’est dans la poche!
  • Privilégier les méthodes de cuissons douces

    L’intêret principal de l’alimentation est quand même de donner à nos cellules les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner correctement et nous maintenir en bonne santé.
    Si on ne mange que du cuit et des aliments non spécifiques c’est comme si l’ont mangeait de l’air pollué: il nous rassasie mais nous pollue et nous intoxique. Manger des aliments crus et variés donnera au contraire l’alimentation qui fera plaisir à nos cellules.
    Mais en effet, certaines méthodes de cuissons douces permettent de maintenir certains nutriments en état.
    J’utilise le Vitaliseur de Marion (Kaplan) depuis plusieurs années et j’en suis très satisfaite, il n’excède pas les 95 degrés et permet ainsi à certains nutriments de rester intactes.
    + d’info ici : https://vitaliseurdemarion.fr/officiel/vitaliseur-de-marion/

  • Choisir des aliments à index glycémiques bas:

    Lorsque l’on veut entamer une perte de poids, on entend souvent qu’il faut couper le sucre. En effet le sucre raffiné est très calorique mais ce n’est pas la seule raison.
    Je ne vais rien apprendre aux diabétiques mais pour les autres ce n’est pas quelque chose que l’on entend souvent: l’index glycémique d’un aliment est sa capacité à élever le taux de sucre dans le sang (qu’on appelle la glycémie).

    Quand le taux de sucre est trop élevé, le pancréas sécrète de l’insuline,  une hormone qui permet de stocker le surplus de sucre dans les organes. C’est un organe qu’on ne chouchoute pas trop en occident mais qui est des plus importants, car s’il ne fonctionne plus le corps n’arrive pas à gérer l’excès de sucre. C’est en fatiguant le pancréas de la sorte et en créant une résistance à l’insuline que le diabète de type 2 arrive.

    Pour éviter de devoir s’injecter de l’insuline tous les jours, et de grossir à cause du surplus de sucre que l’on stocke en gras, on peut prévenir avec des aliments à index bas qui ne perturbent pas la glycémie.
    On classe les aliments en 3 catégories, les bas en dessous de 50, les moyens entre 50 et 70, et les élevés au dessus de 70.

 

Quelques exemples d’aliments à index bas :

  • l’avocat (10) et autres fruits gras comme les olives, les oléagineux: amande, noisette…
  • certaines céréales comme le quinoa et le riz sauvage (35)
  • les légumineuses telles que les pois chiches (22), les haricots rouges (28) les lentilles corail (26)
  • les légumes crus en général tel que la betterave et la carotte (35) et cuits comme l’aubergine et la courgette (20).
  • les fruits comme la pomme(30) la cerise (25), la tomate (35), la mandarine …
  • Les laits végétaux (30)

Vous trouverez des tableaux très complets sur internet mais ce qu’il faut retenir c’est que tous les légumes et une bonne partie des fruits sont à IG bas.

A l’opposé, les céréales raffinées comme le riz gluant (98), les pommes de terres au four (95), la baguette de pain blanc (75), les céréales du petit-déjeuner (82) le sucre (70) ne sont pas à privilégier…

Evidemment, ce n’est pas parce qu’il faut privilégier les index bas que vous ne pouvez plus consommer les autres! Remplacer certains aliments comme le chocolat au lait par du chocolat noir à 70% qui a un IG de 23 par exemple peut être une solution.
On peut aussi continuer de se faire plaisir avec des aliments à index élevés, il faut juste le faire en conscience et avec parcimonie.

Cloé Erbin

Cloé Erbin

@clonaturo

Hello, je suis Cloé, naturopathe spécialisée dans le traitement de l’eczéma et des affections cutanées. Je partage sur ce blog et sur instagram des solutions naturelles et holistiques pour vous aider à retrouver une peau saine.