Qu’est-ce-que le métabolisme ?
Le métabolisme fait référence à l’ensemble des processus chimiques qui se déroulent dans le corps pour maintenir la vie. C’est un processus complexe qui comprend deux principales catégories de réactions : l’anabolisme et le catabolisme.
- Anabolisme : Il s’agit du processus de construction ou de synthèse de molécules complexes à partir de molécules plus simples. Cela inclut la formation de protéines à partir d’acides aminés, la synthèse de nouvelles cellules, et le stockage d’énergie sous forme de glycogène ou de graisse.
- Catabolisme : Il s’agit du processus de décomposition de molécules complexes en molécules plus simples. Cela libère de l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules. La dégradation des nutriments, tels que les glucides, les lipides et les protéines, pendant la digestion est un exemple de catabolisme.
Le métabolisme est souvent divisé en deux composants principaux :
- Le métabolisme de base (MB) : C’est l’énergie nécessaire pour maintenir les fonctions de base du corps au repos, telles que la circulation sanguine, la respiration, la régulation de la température corporelle et le fonctionnement des organes vitaux. Le métabolisme de base représente la majorité de l’énergie dépensée au quotidien.
- Le métabolisme actif : Il fait référence à l’énergie utilisée lors des activités physiques et de la digestion. Cela comprend les calories brûlées lors de l’exercice physique ainsi que l’énergie nécessaire pour digérer, absorber et traiter les nutriments provenant de la nourriture.
Plusieurs facteurs influent sur le métabolisme, notamment :
- La masse corporelle : Les personnes ayant une masse musculaire plus importante ont souvent un métabolisme de base plus élevé car les muscles brûlent plus d’énergie que la graisse. >> Ajoutez de la musculation ou un autre sport qui favorise la prise de masse msuculaire.
- L’âge : Le métabolisme tend à ralentir avec l’âge, en partie en raison de la perte de masse musculaire.
- Le sexe : En général, les hommes ont tendance à avoir un métabolisme de base plus élevé que les femmes, principalement en raison de leur masse musculaire généralement plus importante.
- Les hormones : Les hormones thyroïdiennes, les hormones sexuelles et d’autres hormones jouent un rôle dans la régulation du métabolisme. >> Soutenez au maximum vos hormones : changement des ustensiles de cuisine, de skincare, de ménage (perturbateurs endocriniens), micronutrition, phytothérapie, gestion du stress… C’est un travail que nous pouvons faire ensemble en consultation de naturopathie. Contactez-moi si besoin 🙂
Qu’est-ce-que l’adaptation métabolique ?
L’adaptation métabolique joue un rôle essentiel dans la manière dont notre corps réagit aux changements. Lors d’une restriction calorique consciente (dans l’objectif d’une perte de poids par ex) ou non, le corps nous permet de rester en vie grâce à son adaptation métabolique.
Adaptation métabolique = ralentissement de tous les processus cellulaires pour nous maintenir en vie = moins de calories brûlées dans une journée.
- On perd à une bonne digestion, une humeur stable, un sommeil réparateur, des cheveux et des ongles en bonne santé, la fertilité, la libido… et bonjour aux hormones du stress et aux déséquilibres hormonaux: troubles de la thyroïde, SPM, pertes des menstruations…
- La restriction calorique met l’organisme dans une situation de famine, de stress psychologique et donc provoque l’augmentation de la ghréline (hormone de la faim). Assez paradoxal quand on veut manger moins pour perdre du poids.
C’est un cercle vicieux, plus on est dans la restriction, plus on perd du poids, plus le corps est en alerte et baisse sa dépense calorique. Ainsi on passe d’une dépense journalière au repos de 1400 calories à 1300 puis 1200 etc…
>> On termine avec des individus épuisés, frileux, qui ne mangent rien et prennent du poids malgré 1200 calories ingérées par jours.
Vous pensez être dans ce cas ?
Sources:
« Metabolic Adaptation to Weight Loss: Implications for the Athlete ».
Journal of the International Society of Sports Nutrition
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24571926/